La FONDATION SUISA lance sa nouvelle édition «Get Going!» et attribue jusqu’à huit contributions d’un montant de CHF 25’000.- chacune. Présentez-nous votre projet, vos idées de projet, et convainquez notre jury d’experts.
Vous avez jusqu’au 30.08.2024 pour soumettre votre dossier.
De l’œuf naît le mot, du mot le son et du son une œuvre baptisée Ei.Gen.Klang. La performance multisensorielle à base de sons, de mots et d’images a été créée par Jul Dillier, Flora Geißelbrecht et Bernhard Hadriga. Une contribution «Get Going!» de la FONDATION SUISA l’a aidée à voir le jour.
Jul Dillier est chercheur de sons. Son regard est sans cesse animé par la curiosité et l’envie de découverte. Par une perception du monde comme un terrain de jeux, un lieu d’aventures qui invite à une exploration topographique par le mot et le son. Il va bien entendu de soi que cette approche engendre des questionnements philosophiques. «Je voulais me pencher sur l’origine ou le début, tant au sens musical que linguistique. Mais aussi sur le début du monde, le début de la vie, le début de l’humanité», explique Jul Dillier à propos de la motivation initiale de ce projet.
Le chercheur est issu d’une famille férue de langue originaire du canton d’Obwald. «Mon père était réalisateur de feuilletons radiophoniques, mon frère est libraire, ma sœur est pédagogue de théâtre et ma mère est logopédiste.» Il est le mouton noir de la famille, raconte-t-il en riant, puisqu’il a choisi la musique: il est devenu pianiste et batteur. Mais les mots sont restés, et surtout les sons qu’ils produisent.
Quand la pandémie de COVID-19 l’empêche de faire la navette entre sa ville adoptive, Vienne, et la Suisse centrale, il décide de suivre le master de jazz et de musique improvisée à Linz. C’est là qu’il rencontre l’altiste, vocaliste et parolière Flora Geißelbrecht et le guitariste et vidéaste Bernhard Hadriga, qui effectue également des études de microbiologie et de génétique parallèlement à celles de musique. Lorsqu’ils se réunissent pour définir le point de départ du projet, c’est Flora Geißelbrecht qui déclenche le processus créatif en évoquant simplement «l’œuf». «C’était comme un Big Bang et ce n’est sans doute pas un hasard si le théoricien de l’origine de l’univers George Lemaître a utilisé le concept d’‹œuf cosmique›», explique Jul Dillier.
Les associations sont alors sans fin. L’œuf, qui se dit «Ei» en allemand et se cache dans de nombreux mots sous forme de diphtongue, ouvrait des champs linguistiques, musicaux, mais aussi philosophiques et historiques infinis, dans lesquels les possibilités d’improvisation jaillissaient comme une déambulation dans une salle des miroirs. Les trois admirateurs des acrobates de la langue que sont Ernst Jandl ou Kurt Schwitters commencèrent ainsi à jongler avec des jeux vocaux, mais aussi à sonder d’autres domaines: «La forme de l’œuf, l’œuf de poule comme aliment, l’œuf de la femme… l’œuf produit un nombre de liens considérable aux niveaux de sens les plus variés», commente Flora Geißelbrecht. Et Jul Dillier de compléter: «Il est aussi à l’origine des innombrables mythes de la création qui nous travaillent.»
Face à une explosion créative comme celle-ci, le risque est grand de voir l’arbre cacher la forêt. Le trio en avait bien conscience. «Nous nous sommes forcés assez tôt à suivre une systématique rigoureuse», raconte Bernhard Hadriga. «La contribution de la FONDATION SUISA nous a permis de créer une sorte de laboratoire artistique, où nous pouvions mener nos expériences et nos recherches.» Jul Dillier ajoute: «Nous avons eu recours à des techniques de composition et d’improvisation pour réfléchir à la façon ludique ou narrative, sonore ou visuelle) dont nous souhaitions mettre en œuvre un aspect donné.»
Le nom de la pièce a aussi servi de guide: «Ei.Gen.Klang» est jeu de mots sur les termes allemand «Ei» (œuf), «Gen» (gène) et «Klang» (son), dont la somme («Eigenklang», sonorités propres) souligne aussi que l’œuf, dans sa forme et son sens, évolue constamment en direction du son. Il a également été évident dès le début que le projet aboutirait à une performance d’une heure. L’espace sonore et scénique tridimensionnel a volontairement été étendu au facteur temps, afin que l’univers ne s’étire pas irrémédiablement. En dépit des premières réussies d’Ei.Gen.Klang à Lucerne en décembre et à Vienne en janvier, le trio continue de jouer sur les états physiques vers lesquels la pièce peut sans cesse évoluer.
«Get Going!», une offre d’encouragement de la FONDATION SUISA, existe depuis 2018. Cette nouvelle forme de contribution à la création permet de financer des processus créatifs et artistiques qui se situent hors des catégories usuelles. Chaque mois, nous présentons l’une ou l’un des bénéficiaires des contributions «Get Going!» 2022.
Après quatre albums avec son one-man band «Haubi Songs» et de nombreuses collaborations, l’auteur-compositeur et multi-instrumentiste lucernois Nick Furrer se trouve à un tournant artistique. Il souhaite désormais élargir son univers musical en faisant appel à de nouveaux musiciens et musiciennes. Avec cette envie d’ouverture, il veut briser les stéréotypes, tant sur scène qu’en studio, et ainsi remettre en question les structures et les stratégies d’un groupe. La contribution «Get Going!» permettra à Nick Furrer, qui écrit depuis peu dans plusieurs langues, d’intensifier ses échanges avec des personnes issues de tous les secteurs du business musical et de poursuivre ainsi la réorientation de «Haubi Songs», peut-être en créant un groupe live de multi-instrumentistes. redbrickrecords.ch/haubi-songs
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Niculin Janett est compositeur et joue du saxophone ainsi que de la clarinette et de la flûte à titre accessoire. Il compte actuellement parmi les musiciens les plus polyvalents de la scène jazz suisse. Il a ainsi fondé le Niculin Janett Quartet feat. Rich Perry en 2015 à Brooklyn, revisité les standards et le Great American Songbook avec les duos Janett / Schraff et The Sad Pumpkins ou encore combiné jazz et ländler avec le groupe de musique folk (C’est si) B.O.N. En 2021, avec le Niculin Janett Ensemble, il parvient à allier de manière innovante musique folk, jazz et musique classique en une suite de neuf morceaux dans «Rêveries Dansantes». Grâce à la contribution «Get Going!», Niculin Janett pourra profiter pendant trois mois d’un studio de composition à New York pour découvrir d’autres techniques de jeu, élargir son horizon sonore et explorer de nouveaux éléments mélodiques et rythmiques. niculinjanett.ch
arttv, avec le soutien de La FONDATION SUISA, présente des reportages vidéo de musiciennes et musicien et dresse les portraits des bénéficiaires de l’appel à projets «Get Going !» de la FONDATION SUISA:
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Monte Mai est un trio de pop psychédélique fondé en 2020 par la chanteuse Anais Schmidt, originaire de Grenade, et les deux Tessinois Fabio Pinto (guitare) et Fabio Besomi (basse). Le projet pour lequel le trio s’est vu attribuer une contribution «Get Going!» est né d’un besoin d’explorer plus précisément le champ de tension musical entre le Nord et le Sud. Sur le plan esthétique, il s’agit de marier les racines et les influences culturelles de la musique latine et germanique. Le trio souhaite ainsi créer un pont entre la mélodie traditionnelle du répertoire musical italien et les éléments rythmiques de la «musique cosmique» du Krautrock allemand. L’élément contaminant joue un rôle central à cet égard, puisque l’objectif est de faire naître dans cet espace de liberté stylistique un mélange de pop exotique, de «musique cosmique», d’opéra, de jazz et d’électronique. montemai.com
ARTTV │ PORTRAIT & REPORTAGE VIDÉO │ MONTE MAI
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Christoph Trummer est non seulement auteur-compositeur-interprète mais également écrivain. Depuis son album «Heldelieder» sorti en 2014, son écriture littéraire est devenue indissociable de son activité de compositeur et de musicien. Qu’il soit question de migration, comme dans «Heldelieder», ou de famille, comme dans «Familienalbum» sorti en 2020, la dialectique de ces deux disciplines artistiques permet à Christoph Trummer d’explorer ses thèmes de prédilection de différentes manières. Il travaille actuellement sur deux projets en même temps, pour lesquels il a reçu une contribution «Get Going!»: «In die Welt kommen» («Venir au monde») est un projet de livre dans lequel il s’inspire de ses expériences de musicien à New York pour questionner ses origines suisses privilégiées. «Glaubensbekenntnisse» («Aveux de foi»), son second projet, s’interroge sur la façon dont les dogmes imprègnent nos vies – en se basant sur des aspects spirituels, scientifiques, politiques, mais aussi émotionnels. Le travail de réflexion sur ce sujet aux multiples facettes sera documentée dans le cadre d’entretiens (podcast) et devrait ensuite aboutir à un livre et à de nouveaux morceaux. trummeronline.ch
ARTTV │ PORTRAIT & REPORTAGE VIDÉO │ CHRISTOPH TRUMMER
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La compositrice, musicienne et performeuse bâloise Anna Hirsch fait partie du duo d’Art Pop Fleeb et du quintette de jazz Ikarus. Elle a par ailleurs participé à de nombreuses productions théâtrales et au projet international SOFIA (Support Of Female Improvising Artists). Son expérience diversifiée est désormais le point de départ de son prochain projet baptisé MARIA RIA. Dans ce projet solo, elle souhaite mettre en œuvre ses propres visions artistiques en puisant dans ses expériences passées. MARIA RIA a pour but d’ouvrir en elle et en chacune et chacun de nous un espace à l’insolence, à la vulnérabilité et surtout à l’espièglerie. La contribution «Get Going!» va permettre à Anna Hirsch non seulement de composer et de produire une nouvelle musique, mais aussi de développer, ensemble avec une équipe artistique, une esthétique visuelle qui complètera et élargira sa musique. Cette esthétique se reflètera dans les live shows, dans les mises en scène, les décors, l’éclairage, les tenues, le graphisme et les vidéos. anna-hirsch.com
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Fräulein Luise est un jeune groupe indie pop de Zurich qui, avec ses morceaux en allemand et en dialecte, réussit à combiner avec brio musique dansante et réflexion sur des sujets de société importants. Le quatuor, composé d’Olivia Merz, de Paula Scharrer, d’Aliosha Todisco et de Paul Studer, n’existe que depuis 2021, mais est rapidement devenu un groupe culte dans le milieu grâce à son mélange endiablé de genres, allant de l’indie à la pop et au jazz, en passant par le rock. La contribution «Get Going!» est un investissement dans l’avenir pour ce groupe, qui pourra ainsi explorer et mettre en œuvre ses idées créatives, mais aussi essayer des choses inédites, dans des conditions proches de celles d’un laboratoire. En tant qu’artistes actifs FINTA, ils profiteront également de ce temps pour développer leur réseau et relancer leur projet de podcast «Störfrequenz», qui traite de la condition féminine sur la scène musicale suisse, dominée par les hommes. fraeulein-luise.ch
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Luca Forcucci est un artiste, compositeur et chercheur. Dans ses travaux, il étudie les relations perceptives entre le son et l’espace, explorant l’inaudible et les aspects cognitifs inhérents aux paysages intérieurs. Cette exploration implique des expériences d’écoute immersive (profonde) dans divers endroits tels que la forêt amazonienne, l’Afrique du Sud, le Ghana, les îles Lofoten et les villes Alpha. En outre, il collabore avec les neurosciences pour mieux comprendre les aspects cognitifs des mécanismes d’écoute. Les processus associés à l’apprentissage automatique comportent des biais et des erreurs, qui découlent de la subjectivité introduite par les humains. En outre, dans le domaine de la musique, ce qui peut apparaître comme des erreurs ne l’est pas intrinsèquement; elles représentent plutôt de nouvelles directions potentielles qu’une œuvre peut prendre. Dans son projet «Not Always Human(s): Landscapes Perception and Architecture», pour lequel il a reçu une contribution «Get Going!», Luca Forcucci se penche sur des questions telles que: Que peut-on attendre d’une architecture sonore lorsqu’on lui applique des connaissances issues de l’apprentissage automatique, de la cognition et des erreurs? Comment de nouvelles expériences peuvent-elles en résulter?. lucaforcucci.com
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«Get Going!», une offre d’encouragement de la FONDATION SUISA, existe depuis 2018. Cette nouvelle forme de contribution à la création permet de financer des processus créatifs et artistiques qui se situent hors des catégories usuelles.
Mario Batkovic est explorateur et jongleur de sons, inventeur, compositeur et multi-instrumentiste. La recherche de sons encore inconnus prend énormément de temps. C’est l’une des raisons pour lesquelles la FONDATION SUISA le soutient par une contribution «Get Going!».
«En réalité, déclare Mario Batkovic, l’accordéon n’est pas un instrument fait pour les grandes scènes. Mais avec ça, dit-il avec le sourire et en montrant un amplificateur fait maison, cela marche très bien.» Le visage de son créateur rayonnant de joie, le refuge de l’artiste au PROGR de Berne se met à vibrer, donnant la chair de poule aux auditrices et auditeurs. Mais ce n’est pas tout ce que son atelier a à offrir, loin de là. Outre un coin pour les enregistrements studio, tout ce qu’on y trouve peut générer des sons, que ce soit un piano préparé ou une brosse à dents électrique permettant de produire des sons sur les cymbales de la batterie. Mario Batkovic présente avec passion ses instruments, qu’il bricole sans cesse afin d’obtenir des sons. «Les sons, déclare-t-il, sont tous déjà là. Si on les manipule avec amour, ils viennent à nous.» La musique, poursuit le Bernois, ne peut pas être réinventée. «Mais je peux essayer de créer de nouvelles choses avec ce qui est déjà là.» Mario Batkovic se décrit comme un rêveur professionnel. «J’essaie de transformer ce qui existe dans ma tête en réalité.»
Né en Bosnie, il est arrivé en Suisse avec sa famille suite aux troubles dans les Balkans. Il était alors âgé de onze ans. Dans son pays d’origine, il avait déjà des sons plein la tête, qu’il concrétisait au moyen d’un accordéon. «À l’écart de la société de consommation, l’accordéon était un jukebox, un DJ, un artiste solo.» C’est pourquoi il est toujours resté fidèle à cet instrument. «Non, c’est faux, réplique-t-il, c’est l’accordéon qui m’est toujours resté fidèle.»
Son rapport aux sons et aux instruments reflète l’humilité avec laquelle Mario Batkovic aborde la musique. Son exigence d’honnêteté vis-à-vis de ses sons est si grande que toute nouveauté doit être subie: «Ce n’est pas pour rien qu’on parle de passion», déclare-t-il en souriant.
Il a étudié à la Haute École de musique, théâtre et médias de Hanovre et à l’Académie de musique de Bâle. Toutefois, tant dans ces universités renommées que sur la scène bernoise, Mario Batkovic s’est souvent senti à part, car lui et sa musique ne rentrent dans aucune catégorie. Il oscille entre punk et poésie, en passant par l’ambiant, la noise, le métal ou la musique sacrée. Aucun de ces genres ne lui correspond, ou plutôt, dans sa conception de la musique, tous à la fois. En mai 2024, il jouera de nouveaux morceaux avec l’Orchestre symphonique de Berne. Dans les médias internationaux tels que le magazine Rolling Stone, il est considéré comme un grand avant-gardiste du fait de sa polyvalence. Il compose de la musique de film, sort des albums solos sur un label indépendant britannique et écrit de la musique pour orchestre, pour jeux vidéo ou pour des groupes tels que Stiller Has. Mais en fin de compte, peu importe quand, où, comment et pour quelle raison la musique voit le jour. Elle fait partie d’un tout; c’est le résultat d’un rêveur professionnel, d’un possédé. D’un homme qui rend audible l’inaudible et qui dit à son sujet: «Je n’essaie pas de me découvrir à travers la musique, mais plutôt de ne pas me perdre dans celle-ci.»
«Cependant, les gens oublient souvent que chaque nouveau projet demande énormément de temps», ajoute-t-il. Pour les explorateurs comme lui, qui préfèrent partir à la découverte de terres inconnues, le temps est le bien le plus précieux. Il est donc très heureux que deux contributions lui aient été accordées, indépendamment l’une de l’autre: la contribution «Get Going!» de la FONDATION SUISA et le Prix suisse de musique.
Un homme et un accordéon au milieu du XXIe siècle et ses technologies, cela ressemble peut-être à un anachronisme, pour lequel il n’est pas facile de trouver une place fixe dans l’art contemporain à une époque comme la nôtre: «C’est possible qu’il y ait eu de temps en temps des personnes avec les bons instruments au bon endroit et au bon moment. Pour moi, ce n’a pas été le cas. J’ai dû d’abord créer mon propre monde.» Son humilité à l’égard de la contribution de la FONDATION SUISA et du Prix suisse de musique est donc d’autant plus grande, déclare-t-il.
Par ailleurs, il préfère faire l’éloge d’autres personnes que parler de soi-même. À la fin de l’entretien, il ne se prive donc pas de louer son plus grand héros, l’«anarchiste» Ludwig van Beethoven, et ses sonates pour piano révolutionnaires: «Toute une vie ne suffit pas pour s’immerger complètement dans ces 32 chefs d’œuvre magistraux.»
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